BIOGRAPHIE
de la Shahbanou d'Iran Sa Majesté l'Impératrice Farah PAHLAVI
Petite-fille de diplomate, fille et enfant unique d’un officier iranien de l’Armée impériale perse, formé à Saint-Cyr en France, Sohrab Diba, issue d’une lignée paternelle francophone et francophile depuis plusieurs générations (son père, grand- père et arrière-grand-père avaient tous trois successivement étudié en France), et issue d’une lignée maternelle de lettrés installés au bord de la Mer Caspienne (Perse nordique) depuis un demi millénaire, Farah PAHLAVI (née Diba), ancienne pensionnaire de l’école Jeanne d’Arc de Téhéran tenue par des religieuses françaises, sœurs de Saint-Vincent de Paul, puis scolarisée au lycée français de Téhéran Razi, était étudiante à l’Ecole Supérieure d’Architecture de Paris lorsqu’elle fut présentée au Shah lors d’une réception à l’ambassade d’Iran en France. Ce fut le coup de foudre, et peu de temps après, un mariage royal digne des Mille et une Nuits le 20 décembre 1959.
L’année suivante à l’automne 1960, Sa Majesté Impériale Farah Pahlavi donnait naissance à son premier enfant, un fils nommé Reza Cyrus, assurant la descendance du Shah-in-Shah Aryamehr.
Conformément aux antiques traditions perses, le couronnement du Shah fut organisé au septième anniversaire du prince héritier en 1967. Pour la première fois depuis l’antiquité, événement en outre inédit dans le monde musulman, une femme, l’Impératrice, ayant le titre de Shahbanou, était couronnée aux mains de son auguste époux et se voyait accorder le statut de régente de l‘Empire, rôle qui fut exercée dans des circonstances tragiques pendant les quelques mois qui séparèrent la disparition prématurée du Shah en exil en juillet 1980 et la prestation de serment du jeune Roi de jure ayant atteint, en octobre de la même année, la majorité légale constitutionnelle (20 ans) pour succéder à son auguste père, abandonnée et trahi de tous ceux qui, quelques années plus tôt, en 1971, s’étaient inclinés devant la tombe du Roi des Rois perse Cyrus le Grand lors des cérémonies grandioses de Persépolis commémorant les 2500 ans de la monarchie perse.
Protectrice des Arts et Lettres, défenderesse inlassable de l’enfance et des déshérités, polyglotte accomplie, francophile et francophone, la Shahbanou d’Iran Sa Majesté Impériale Farah Pahlavi présida de nombreuses fondations philanthropiques et promut un mariage harmonieux de l’antique et du moderne dans le domaine des arts.
Membre de l’Institut de France depuis 1974, doyenne par le rang et par l’ancienneté de l’Académie des Beaux-Arts, l’Impératrice partage sa vie entre la France et les Etats-Unis où se concentre l’essentiel de la diaspora iranienne, majoritairement royaliste et attachée à la dynastie Pahlavi qui représente l’âge d’or de la Perse moderne et l’espoir vivant d’un Iran futur débarrassé du totalitarisme islamo-révolutionnaire instauré par l’ayatollah Khomeini en 1979, parenthèse noire épiphénoménale dans l’Histoire tout entière royale de l’Iran depuis les temps immémoriaux.
